Qu’est-ce que les réseaux sociaux? Comment fonctionnent-ils?

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L’atelier relais du collège La Rochefoucauld a travaillé sur le thème des réseaux sociaux. Ce travail s’est déroulé en deux étapes:

Etape 1: Définir puis évaluer:

Les élèves ont commencé par définir, sans internet ni dictionnaire, un réseau social, ce qui semblait bien difficile. Cela a permis au groupe d’exprimer leurs attentes et besoins lors de leurs utilisations quotidiennes.

Ils ont ensuite participé à un jeu sous forme d’auto-évaluation au cours duquel ils devaient:

  • Identifier et distinguer au sein d’une liste constituée au préalable les réseaux sociaux, les sites internet et les applications (exemples: Facebook, le bon coin et Netflix);
  • Classer les réseaux sociaux par ordre de création du plus ancien au plus récent;
  • Classer les réseaux sociaux par ordre de « dangerosité »;
  • Classer les réseaux sociaux les plus instructifs.

Ces classements ont suscités de nombreux désaccords entre eux, ce qui nous a conduit à débattre. Il en ressort que la scénarisation de l’image de soi reste le danger majeur selon eux. Nous avons donc visionné une vidéo destinée à informer sur notre droit à l’image:

https://www.youtube.com/watch?v=nQnW_s4s3-g

Etape 2: Savoir trouver ma place sur les réseaux sociaux

Dans un second temps, les élèves ont découvert de manière ludique comment circule une information postée sur les réseaux sociaux de leur plein gré ou pas. Pour ce faire, ils ont joué au jeu de l’araignée des réseaux sociaux.

Règles du jeu : Un élève pose une question au reste du groupe avec une pelote orange à la main qui représente le lien positif, (exemple : qui aime le cinéma ?). Dès qu’un élève répond et qu’un point commun est trouvé il lui envoie la pelote de laine et ainsi de suite jusqu’à épuisement. A l’inverse, si un élève donne une réponse en désaccord avec le groupe, on lui envoie une pelote bleue symbolisant une attaque « troll ».

Ils ont ainsi créé une gigantesque toile à l’image de ce qu’il se passe sur internet lors de la naissance d’une communauté sur un réseau social et mesuré ses effets positifs et négatifs.

En dernière heure, nous avons travaillé sur de l’aide aux devoirs en utilisant l’ENT.

Les élèves prennent leurs crayons pour dénoncer les discriminations

L’atelier créatif animé par Mme LAU, notre intervenante plasticienne, n’a pas chômé la semaine passée. Les élèves ont travaillé sur les droits et devoirs des citoyens. Ils ont choisi la BD comme moyen d’expression. Ils ont pris leurs crayons et ont représenté plusieurs scènes de discriminations inspirées de la récente actualité en France et aux Etats-Unis.

Réflexions sur la notion d’égalité des genres et sensibilisation aux handicaps

Cette semaine, les élèves de l’atelier relais du collège La Boétie continuent de travailler sur l’égalité des genres, notamment sur la perception et l’accueil par le public de la parole des victimes de comportements sexistes.

Les élèves ont d’abord listé tous les moyens dont dispose une victime pour s’exprimer et comment, en tant qu’ami, nous pouvions la soutenir au mieux. Ils ont ensuite imaginé toutes émotions possibles ressenties par une victime puis celles du harceleur.

Dans un second temps, ils ont joué à un jeu qui s’est déroulé en plusieurs phases:

  1. Décrire à l’oral des mots clefs liés à la thématique du sexisme à faire deviner au groupe (exemple: cliché, patriarcat, tâches ménagères, etc.)
  2. Illustrer par des dessins des situations sexistes à faire deviner (exemples: harcèlement dans la rue, se confier à son prof principal, etc.)
  3. Mimer des situations qui symbolisent le silence des victimes qui n’osent pas toujours en parler que le groupe doit deviner (exemples: solitude, manque de confiance en soi, s’isoler, regrets du harceleur, etc.)

Une autre séance a été consacrée à la question du handicap suite à deux challenges proposés pour renforcer la cohésion de groupe.

Ils se sont mis en situation: un élève devait en guider un autre, jouant le rôle d’une personne aveugle, dans un parcours en labyrinthe pour récupérer un objet. L’objectif, au-delà du jeu, était de sensibiliser au handicap des personnes malvoyantes mais aussi valoriser leurs aptitudes et compétences.

Suite à ce premier jeu, nous avons échangé puis déconstruit les représentations des élèves sur le handicap à tous les niveaux (avoir des amis, participer à des activités, partir en voyage, l’amour, le sport, trouver un emploi, etc.). D’ailleurs, nous avons établi la différence entre les handicaps visibles et les non visibles. Les élèves ont fait preuve d’empathie et de compréhension et se sont engagés à davantage prendre en compte, à l’avenir, les difficultés des personnes handicapées.

Le second challenge a consisté à demander aux élèves de dessiner à l’aveugle des formes précises:

Exemples de consignes: tracer un trait droit sur un crayon de papier pour illustrer la difficulté d’étaler correctement du dentifrice sur une brosse à dent, dessiner une maison avec une porte et un soleil, dessiner les traits un visage souriant.

Nous avons ensuite présenté le rôle fondamental des AVS et AESH, puis des structures comme les ULIS que beaucoup d’élèves ne connaissaient pas.

Les élèves ont conclu la séance par ces mots « la différence est dans nos têtes! ».

Emission de radio du 15/01/2021

Les élèves de l’atelier relais du collège Le Luzard ont participé et animé une émission radio que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien ci-dessous:

Emission de radio enregistrée le 15 janvier 2021

En collaboration avec notre partenaire Radio Grand Paris, les élèves ont découvert l’univers de la radio et des moyens de communication. Ils ont pu apprendre à se présenter. Au travers de jeux pédagogiques, les élèves ont appris à travailler collectivement autour d’un projet commun.

Merci Nicolas pour ce super moment !

Grandir ça veut dire quoi ?

Pour démarrer cette nouvelle session au collège La Rochefoucauld de la Ferté-sous-Jouarre, les élèves ont travaillé et joué à un jeu collaboratif sur le thème « Grandir ça veut dire quoi? ». Ce jeu de plateau permet d’aborder un grand nombre de sujets liés à l’adolescence et à l’affirmation de soi par le débat.

Chaque carte pose soit une question, puis donne lieu à un débat d’argumentation, demande la définition d’un mot ou sensibilise à une valeur ou demande un exemple.

Déroulement du jeu : chaque joueur lance un dé, avance son pion puis tombe sur une case. Il pioche alors une carte avec une contrainte. Les carte commencent toujours par « il parait que grandir… »

Exemples:

  • Il parait que grandir c’est toujours respecter les règles (définition du respect)
  • Il parait qu’être grand c’est avoir plus d’expérience (donner des exemples d’expériences)
  • Il parait que grandir c’est savoir affronter ses peurs (lister au moins trois émotions)
  • Il parait que grandir c’est être indépendant(e) (pour ou contre)
  • Il parait que grandir c’est devoir faire des choix (donner des conséquences positives ou négatives)

Compétences visées:

  • Education à la citoyenneté
  • Développer une habileté de pensée
  • Conceptualiser et argumenter une idée
  • Interroger des affirmations

A la fin de ce jeu, ils ont travaillé sur l’aide aux devoirs à travers l’ENT.

Qu’est-ce que le sexisme ?

Pour le démarrage de la session 2 de l’atelier du collège La Boétie de Moissy-Cramayel sur le thème justice & citoyenneté, les élèves ont travaillé sur les représentations et codes sexistes qui existent encore malheureusement en 2021.

Pour commencer, afin de créer une cohésion de groupe, les élèves ont relevé le challenge de la « Tour Infernale ». Le but du jeu est de créer, en équipe, la tour la plus haute à partir d’objets de récupération ou périmés (spaghettis périmés, polystyrène, bouteilles plastiques, scotch, fils de laine et gommes) et en 20 min. Ce jeu a permis aux élèves d’apprendre à se connaître, à collaborer, à se coordonner et, d’une manière inconsciente, à faire de l’architecture.

Ils ont ensuite travailler sur la notion de sexisme en deux étapes:

  1. Qu’est-ce que le sexisme ? Comment sont véhiculés les stéréotypes ? Ils ont commencé par définir le sexisme. Dans un second temps, ils ont défini les mots « cliché », « stéréotype » ou encore « idée reçue ». Cette étape a permis aux élèves d’identifier les situations courantes qu’ils peuvent vivre et/ou constater au quotidien. Les élèves ont répertorié les vecteurs de diffusion de ces stéréotypes comme la publicité, les réseaux sociaux, les magazines, etc…Ils ont ensuite analysé plusieurs publicités et déconstruit les problématiques évoquées. Ils ont entouré les phrases ou les images véhiculant cette discrimination
  2. Comprendre le sexisme par la mise en scène Dans la continuité des premières activités, les élèves ont joué des saynètes familiales illustrant les différences de genre en utilisant la technique du théâtre forum. Pour ce faire nous nous sommes appuyés sur des scénarios pédagogiques développés par Amnesty International. Ils se sont mis dans la situation d’un jeune homme ou d’une jeune fille qui annonce à ses parents son départ pour l’étranger suite à son recrutement par une ONG. Les élèves spectateurs observent la réaction des parents et réagissent à leur tour à ce qu’ils ont vu. Un élève joue le rôle d’observateur et incite les spectateurs à faire des propositions qui changeraient l’issue de la saynète et les invite à les expérimenter à leur tour.

Ce travail a permis aux élèves de mesurer l’omniprésence des pensées réductrices dans la société.

Vidéo proposée par Amnesty international

Démarrage de la session 2 aux ateliers relais

En ce début janvier, les ateliers relais démarrent leur seconde session.  Au collège E. TRIOLET du Mée-sur-Seine, ce sont 9 élèves qui ont rejoint l’atelier sur le thème de la justice et du parcours citoyen.

Ils se sont tout d’abord livrés en répondant à un questionnaire de Proust puis ils se sont intéressés à la place des préjugés et des clichés sexistes dans la publicité. Ils ont pu constater qu’il y avait encore beaucoup de progrès à faire dans la lutte contre les stéréotypes sexistes. En utilisant des représentations culturelles du féminin et du masculin déjà existantes, ce type de publicité participe à la persistance de ces clichés : métiers ou sports réservés aux hommes, activités ménagères réservées aux femmes, etc…. Ils pourront prochainement débattre sur ce sujet avec l’entraîneur de la section féminine du Football Club de Melun, Morgan Gabrielli.

Lorsque la situation sanitaire le permettra, ils iront visiter le Tribunal de Melun en petits groupes.