Séance de prises de vue au collège La Boétie

Depuis 2 séances, les élèves de l’atelier relais du collège La Boétie de Moissy-Cramayel ont démarré un travail autour d’une nouvelle de Guy de Maupassant Le papa de Simon (Texte publié dans La Réforme politique et littéraire du 1er décembre 1879). Ce conte aborde le thème du harcèlement au travers de l’histoire de Simon, moqué par ses « camarades » de classe car il n’a pas de papa.

Après avoir débattu et échangé sur ce thème, un temps de jeu collectif a permis aux élèves de se mettre en situation. Ils ont ensuite réfléchi à illustrer le texte par la photographie. Lors de la séance de prises de vue, ils ont pu:

  1. Découvrir la photographie comme moyen d’expression muet + prise de photo en mode portrait;
  2. Rédiger un script : un élève lisait le texte puis un autre notait au tableau les moments forts susceptibles d’être exprimer en photo;
  3. Répartir les rôles à jouer entre les élèves, choisir des lieux et des postures;
  4. Faire les prises de vue, coaching entre élèves, prise de lumière;
  5. Choisir les photos qui seront finalement exploitées.

Cette séance pratique servira à la réalisation d’une BD ou d’un roman-photo qui sera diffusé dans le collège.

Pratique artistique autour du thème de la solidarité au collège La Boétie

Cette année, l’atelier relais du collège La Boétie de Moissy-Cramayel a accueilli une nouvelle intervenante en arts plastiques qui accompagnera, sur cette 1ère session, le travail  des élèves sur le thème de la solidarité. Chaque élève choisit des mots que lui inspire le thème. Il prépare un support papier en le décorant avec de la peinture. Il y découpe les lettres qui composent les mots choisis. Les mots constitués seront ensuite collés sur une affiche. Au départ individuel, ce travail aboutira à une œuvre collective par l’assemblage de toutes les affiches en une seule. Cette affiche sera ensuite exposée dans le collège. Cette exposition sera suivie d’un débat organisé entre élèves sur les questions de la solidarité. Les élèves étudieront les initiatives qui peuvent être proposées au sein du collège.

Au-delà de son aspect ludique et récréatif, la pratique picturale s’inscrit pleinement dans un ensemble de techniques pédagogiques du détour consistant à contourner l’obstacle cognitif ou le « blocage » de l’élève pour le conduire indirectement vers les savoirs scolaires. Il peut laisser libre cours à son imagination, stimuler ses capacités créatives et (re)trouver l’envie de s’investir dans les apprentissages. La pratique artistique améliore sa capacité de concentration et de communication.  Le travail en groupe permet de consolider les notions de savoir et vivre ensemble dans un esprit de collaboration pour un même objectif.  Enfin, La valorisation des œuvres produites  permet la restauration de la confiance et de l’estime de soi. La semaine prochaine, les élèves découvriront la technique des origamis pour reproduire des animaux

20 novembre, journée mondiale des droits de l’enfant

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. » Koffi Annane – Secrétaire général des Nations Unies

La Journée mondiale des droits de l’enfant est née suite à l’adoption de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) par l’Organisation des Nations Unies (ONU), le 20 novembre 1989. Celle-ci reconnaît aux enfants les droits fondamentaux que sont la protection, la santé, un développement harmonieux, la culture, le jeu, l’éducation et le droit de faire entendre leur voix. Cette convention a été ratifiée par 192 états membres des Nations Unies sur 193. Seuls les Etats-Unis ne l’ont pas ratifiée.

L’adoption de la CIDE découle de la Déclaration des droits de l’enfant en date du 20 novembre 1959. L’enfant est reconnu, universellement, comme un être humain qui doit pouvoir se développer physiquement, intellectuellement, socialement, moralement, spirituellement, dans la liberté et la dignité. Elle considère que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance. Elle reconnait notamment à l’enfant le droit d’avoir dès sa naissance un nom et une nationalité.

Malgré ces textes, les droits de l’enfant sont loin d’être garantis encore aujourd’hui dans le monde. Le respect et l’application de ces droits restent problématique dans les pays touchés par la pauvreté ou des conflits. Les états membres des Nations Unies ne respectent pas toujours ce à quoi ils se sont engagés en signant la convention. Ainsi, en 2019, plusieurs millions d’enfants n’ont pas accès à l’éducation et se trouvent dans des situations sanitaires très difficiles. De plus, on estime à 300 000 le nombre d’enfants soldats dans le monde.

Les ateliers relais aident au quotidien les élèves à prendre conscience de leurs devoirs dans la société mais aussi de leurs droits pour leur permettre de devenir des citoyens responsables et respectueux de l’autre. Comment?

  • En travaillant avec les élèves sur les notions telles que le savoir-vivre ensemble ou la solidarité;
  • en les sensibilisant aux différentes formes de discrimination;
  • en leur permettant de découvrir les différents acteurs de la justice et la place de la Loi et des règles de vie dans notre quotidien;
  • en favorisant par le biais de groupes de réflexion, de concours d’éloquence et autres temps d’échange l’écoute et l’acceptation de la parole de l’autre;
  • en les incitant à proposer des initiatives citoyennes au sein du collège.

Pour aller plus loin:

Unicef France -Droits des enfants dans le monde
Allo enfance en danger, composer le 119 (24h sur 24, 7j/7).

16 novembre – journée internationale de la tolérance

« Qu’est-ce que la tolérance ? C’est l’apanage de l’humanité. Nous sommes tous pétris de faiblesses et d’erreurs ; pardonnons-nous réciproquement nos sottises, c’est la première loi de la nature » Voltaire, Dictionnaire philosophique, 1764

L’Assemblée générale des Nations unies a proclamé le 16 novembre Journée internationale pour la tolérance par sa Résolution 51/95 du 12 décembre 1996. 

Cette décision faisait suite à l’adoption d’une Déclaration de principes sur la tolérance par les États membres de l’UNESCO le 16 novembre 1995. Ils y affirment notamment que la tolérance n’est ni complaisance ni indifférence. C’est le respect et l’appréciation de la richesse et de la diversité des cultures de notre monde, de nos modes d’expression et de nos manières d’exprimer notre qualité d’êtres humains. La tolérance est la reconnaissance des droits universels de la personne humaine et des libertés fondamentales d’autrui. Les peuples se caractérisent naturellement par leur diversité ; seule la tolérance peut assurer la survie de communautés mixtes dans chaque région du globe. (sources : site de l’UNESCO)

La tolérance est une notion abordée tout au long de l’année au sein des ateliers relais car ils sont le lieu idéal pour sensibiliser les élèves à l’existence de cultures et de modes de vie variés différents du leur. Cette ouverture sur la diversité culturelle qui fait la richesse du monde dans lequel nous vivons favorise l’apprentissage de la tolérance et l’expression de la citoyenneté.

Kofi Annan fut le septième secrétaire général des Nations unies  de 1997 à 2006. Le 10 décembre 2001, il a reçu le prix Nobel de la paix.

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5 novembre, journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire

Créée en 2015 à l’initiative du gouvernement français, cette journée a pour objectif de sensibiliser la communauté éducative sur les souffrances endurées quotidiennement par près de 700.000 jeunes chaque année et de mettre en place des outils de prévention afin de lutter efficacement contre ce fléau.

Le harcèlement se définit comme une violence répétée qui peut être verbale, physique ou psychologique. Cette violence se retrouve aussi au sein de l’école, du collège ou du lycée : elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre. Lorsqu’un enfant ou un adolescent est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.

Le développement des outils numériques (téléphones portables, messageries instantanées, forums, chats, jeux en ligne, courriers électroniques, réseaux sociaux, site de partage de photographies, etc.) permet malheureusement aux « harceleurs » de poursuivre leurs victimes en dehors de l’enceinte de l’établissement scolaire jusque dans l’intimité de leurs foyers. On parle alors de cyberharcèlement. Les conséquences peuvent parfois devenir dramatiques.

Le harcèlement est un thème abordé chaque année au sein des ateliers relais et les élèves se sentent toujours très concernés et s’impliquent très activement dans la lutte contre ce phénomène. Les élèves de l’atelier relais de Moissy-Cramayel, par exemple, y ont consacré une part importante du journal qu’ils ont publié l’année dernière.

Pour en savoir plus, nous vos proposons:

Des vidéos

Des sites pour s’informer

Un serious game

Des numéros gratuits